Galerie Gabrielle Maubrie
Galerie Art Contemporain

1985 – 1987, Paris et Tours, France

Texte

À partir de 1986, Hervé Le Nost se dégage des nécessaires influences de ces débuts. S’il poursuit son travail dans le sens de l’assemblage jusqu’à l’échelle monumentale dans certaines pièces, ces dernières oeuvres s’inscrivent à la confluence de registres, tels que le mobilier, l’architecture, pour y manifester la surdétermination de l’assemblage dans le sens d’une distribution spatiale, hiérarchisée par une forte structure d’étagement. Ainsi s’organise le dialogue entre les motifs disséminés sur une sculpture pensée en terme de socle et présentoir du farfelu à l’état pur. “

Bernard Lamarche Vadel

La série de sculpture que nous propose Hervé Le Nost, pour sa première exposition personnelle, se rattache à l’esprit baroque par son aspect bizarre et par la profusion fantaisiste de ses éléments. C’est en quelque sorte une compilation des clichés de la sculpture contemporaine qui, ainsi regroupés, donnent une forme à la fois surprenante et familière. Le résultat échappe à l’anecdote et il y aurait plutôt des bribes d’histoires inachevées qui s’agencent par empilage.“

Françoise Bataillon, Art-press, juin 1987

Je crois voir une question franche qui court derrière ces sculptures. Comment faire, aujourd’hui, une sculpture qui ne s’enferme pas immédiatement dans des règles formelles qui tout aussitôt admises se révéleraient inadéquates ? Sculpteur qui cherche la sculpture plutôt qu’il ne l’interroge formellement, Le Nost me semble réussir le mieux, quand il sait, par la diversité des éléments assemblés, nous révéler une forme qui dit un peu la sculpture. “

Christian Schlatter, « Hervé Le Nost à la recherche de la sculpture » in 7 à Paris, juin 1987